mardi 24 novembre 2020

Roadtrip Californie épisode 1 : grand départ avec Mía



On nous a dit qu'on était complètement fous de partir à l'aventure avec une petite fille de 3 ans, complètement inconscients de partir aussi loin avec un enfant en bas âge.
Oui surement, surement qu'on avait et qu'on a encore ce grain de folie qui nous a fait partir aussi loin sur un presque coup de tête.

Sauf que partir aussi loin, aussi longtemps et avec un enfant, ça demande un minimum de préparations. Alors une fois les billets d'avion réservés, il nous restait encore tout à préparer, trouver les hôtels du roadtrip, réserver la voiture et préparer le programme, bref tout à faire.

J'ai du passé des heures et des heures sur des sites spécialisés, sur youtube, sur des blogs, pendant des mois, au point où j'avais déjà l'impression de connaître Los Angeles par coeur, d'avoir l'impression d'y être déjà allée.


Et puis, le jour J est arrivé à grands pas avec une impression que rien n'était prêt, alors que pas du tout . Les valises étaient bouclées, les passeports et les billets étaient prêts et l'ESTA imprimé depuis quelques semaines. D'ailleurs, en parlant d'ESTA, attention aux sites arnaques, l'ESTA coute 14 dollars par personne, on a failli se faire arnaquer sur des sites, je vous laisse donc le lien du vrai site :
ici


Réveil familial à 04h du matin, autant dire cessa pique un peu, surtout quand il a fallu réveiller Mía et son papa, tant bien que mal on est arrivé à l'heure à l'aéroport. Les aurevoirs familial avec ma soeur ne se sont pas éternisés, car elle et moi sommes de vraies pleureuses, on pleure non stop pour les départs, pour les arrivés, devant des films ...

L'embarcation se fait sans trop de soucis, d'ailleurs, si vous partez avec des enfants en bas âge, sachez que vous êtes prioritaires à l'embarcation, juste après les premières classes, il suffit juste d'oser avancer, ça vous évite de devoir attendre et vous éviterez aussi de gêner les voyageurs avec vos poussettes, tous vos sacs, vous pourrez vous installer dans le plus grand calme.

Les vols étaient ma plus grande peur, je voulais éviter au max de déranger les autres et surtout éviter que Mía ne pleure et ne s'impatiente, alors j'ai usé de pleins de petites astuces et conseils que vous retrouverez dans un prochain article.

Après 16h de voyage, on a enfin pu récupérer notre voiture et direction notre premier hôtel à Los Angeles, on a choisi un hôtel près de Hollywood Boulevard, quelque chose de cosy, pas bruyant, pour nous permettre de nous reposer et surtout pour que Mía puisse de ressourcer, et à part un petit incident avec notre voisine de chambre, tout s'est très bien passé.

On était tellement épuisé, qu'à 20h (heure locale), on a sombré dans les bras de Morphée.

Le lendemain, le réveil à 3h du matin a un peu piqué, et pourtant le décalage horaire a été bien présent pendant quelques jours, on s'attendait à ne rien faire aussi tôt et pourtant, si vous partez à Los Angeles, sachez que beaucoup de café, style starbuck, restent ouverts toute la nuit.

On s'est dit qu'on voulait à tout prix découvrir la plage, et surtout Santa Monica, mais ça c'est le prochain épisode 💟💟💟

mercredi 10 mai 2017

ce dimanche 7 mai 2017, j'ai voté parce que...


Je suis de celles et ceux qui face au FN, pour leur faire barrage, s'est rendue aux urnes ce dimanche 7 juin 2017 parce que :

Je suis de ceux qui ont grandi entourés de noirs, de maghrébins, d'asiatiques, de juifs, de roumains, de latinos,

Je suis de ceux qui n'ont jamais jugé leur prochain parce qu'il était différent, d'ailleurs, en quoi serait il différent de moi ?

Je suis de ceux qui se lèvent très tôt le matin pour aller aider ceux qui en ont besoin, NOS SDF comme on aime nous le rappeler quand on parle de l'accueil des immigrés, et puis aussi les autres,

Je suis de ceux qui pensent que la différence est une force et non une faiblesse, que c'est une richesse, que se mélanger c'est également grandir et apprendre.

Je suis de ceux qui font partis de ces minorités visibles qu'on voudrait enfermer au fond d'une cave bien noire et surtout sans fenêtre.

Je suis de ceux qui ont du faire face au racisme, un refus dans une discothèque trop huppée, une location d'appartement, et bien d'autres fois,

Je suis de celles dont le frère, le cousin, le conjoint et le cousin se sont déjà fait contrôler 3 x avant le déjeuné.

Je suis de ceux qu'on appelle les balzanés, comme on dit négresse et qu'on trouve ça correct.

Je suis de ceux qui un jour ont voulu changer le monde, même à une toute petite échelle,

Je suis de ceux qui ont compris très rapidement qu'ensemble on avance plus loin et plus vite,

Je suis de ceux qui dans les yeux ont encore de l'espoir pour cette France, pour ce monde.

Je suis de ceux qui aiment cette France, Notre France, ce pays riche de cultures, riche de religions, riche de nous tous,

Je suis de ceux qui ont voté parce que si le FN passait, la famille de ma fille allait être déchirée, parce que son grand père paternel aurait du quitter Mon pays et sa petite fille

Je suis de celles et ceux qui ont de l'espoir encore et toujours, qui continuent à croire en l'Homme malgré bon nombre de déception, qui continuent à se lever le matin en se disant que l'humain n'est pas foncièrement mauvais mais juste ignorants.

Alors oui ce dimanche 7 mai 2017, encore une fois comme tous les 5 ans, je suis allée voter contre le FN. 


lundi 9 mai 2016

un jour, je trouverai le bouton stop



Nous sommes le 09 mai 2014, il est 6h30, la sage femme entre dans ma chambre pour me déclencher, je lui demande combien de temps ça va durer, combien de jours je vais rester hospitalisée en attendant la naissance de ma fille, elle me regarde en souriant, avec une tendresse propre aux sages femmes, cette façon qu'elles ont de nous apaiser, nous simples futures mamans stressées. Elle me dit simplement, sans détour, que ce soir au maximum, ma fille sera dans mes bras. Là tout se mélange, ma valise de maternité pas encore commencé, mon sac d'accouchement pas tout a fait bouclé, je me dis que je n'ai même pas eu le temps de me raser les jambes (on pense à tout et surtout à n'importe quoi à ce moment là). Elle me place un tampon pour déclencher et surtout un monitoring, Monsieur est là, il stresse mais ne dit rien, il s'impatiente et ne réalise pas tout à fait que d'ici ce soir, nous serons 3, d'ici ce soir, nous serons officiellement une vraie famille, un papa, une maman, et notre princesse.
La matinée passe et aucun signe d'accouchement imminent, pas même l'ombre d'une contraction, pas même 1mm de col modifié. 
Forcément, je dois rester à jeun, alors Monsieur, en soutien, il ne mange pas, de toute façon je crois qu'on est complètement ailleurs. 
14h15, on monte en salle d'accouchement, où je rencontre la nouvelle sage femme qui va faire naitre l'amour de ma vie, je ne me souviens que de son regard, plein de douceur, de tendresse, et sa façon à elle de me rassurer. Elle me déclenche avec cette fameuse injection d'ocyctocine, et là tout s'accélère. 
Très rapidement, la douleur s'installe, je hurle, je prie et supplie pour avoir la péridurale, mais elle me répond "pas encore". S'en suit, la poche des eaux que deux sages femmes doivent rompre à peine 2h après l'injection et là tout s'accélère. 
18h54 : nous sommes 3, à peine le temps de la serrer dans mes bras, qu'elle est emmenée dans une autre salle suivie de prés par Monsieur. 



Je somnole et ne réalise pas tout à fait que je viens de mettre au monde la plus belle des princesses, la plus magnifique des filles, la mienne, et le tout sans péridurale. 

Aujourd'hui, nous sommes le 9 mai 2016, on fête ses 2 ans. 
Je crois que si on pose la question à toutes les mamans du monde, on répondra toutes pareilles : 

Où sont passées ces 2 dernières années ?



Je la regarde grandir, en fait non, je l'aperçois du coin de l'oeil, elle a grandi. Elle n'est plus ce petit bébé née 1 mois et demi avant terme, elle est seulement une petite fille. 
Du moins, elle devient cette petite fille que j'ai tant imaginé. 
J'ai beau l'observer, la regarder, la scruter, je continue de chercher ce petit bébé qui était née 1 mois et demi avant terme. 

Je l'observe, je découvre sa façon bien à elle de vivre sa petite vie. 
Du coin de l'oeil, je la regarde lorsqu'elle joue avec son chien, lorsqu'elle lui fait des câlins, ou quand elle lui parle et lui demande de s'assoir, de monter sur le lit. 
Je l'observe regarder le monde qui l'entoure, s'émerveiller devant les avions et les hélicoptères. 
Cette petite fille, celle qui me fallait, celle qui nous fallait. 
Je suis fière d'elle quand je la vois faire preuve d'une telle empathie, avec son papa, sa cousine, avec tout le monde, comme je le suis avec elle, sa façon de rassurer et réconforter les gens qui l'entoure, comme moi je le fais avec elle. 
Je l'écoute parler, et du haut de ses deux ans, elle s'exprime tellement bien, tellement rapidement, elle nous raconte des histoires, chante des berceuses, chante surtout des chansons de kendji. 
Je contemple ses boucles claires, souples, qui bougent à chacun de ses mouvements. 
J'aime lorsqu'elle aperçoit des insectes et qu'elle m'appelle car elle en a peur, cette façon de se rassurer avec si peu, avec si peu de moi. 

Elle n'a besoin de rien, juste d'amour. Elle ne veut que notre présence, ma présence. 

Le temps passe tellement vite, encore plus depuis que j'ai repris le travail. Je la vois évoluer avec son papa, je la vois agir différemment avec lui, et lorsqu'il m'envoie des photos d'eux la journée, j'ai le coeur serré en me disant que moi aussi je rate toute ces petites choses du quotidien. Je ressens même une pointe de jalousie. 

BREF, vous l'aurez compris, devenir mère a été et est la plus belle chose qui me soit arrivée, mais le temps passe tellement vite. Je ne désespère pas, un jour, je trouverai le bouton STOP.

Et si un jour, ma fille tu me lis, tu as été mon plus beau cadeau, ma plus belle victoire, ma plus belle réussite, le fruit de l'amour tellement immense que j'ai pour ton père. Tu as fait de nous, une si belle famille, que je remercie l'univers entier de m'avoir accordé la chance et le bonheur de devenir maman, de devenir TA MAMAN 


vendredi 29 janvier 2016

Revue : fond de teint pro longwear nourishing waterproof de mac cosmetics

Hello les beautés. 
On se retrouve pour une petite revue sur l'un de mes coups de coeur pour le teint de ces derniers temps. 
Vous me connaissez, moi et ma peau grasse, ma quête du graal, ma recherche constante de produits teint a la tenue infaillible. Et aujourd'hui, après des années de dures recherches, je pense avoir trouvé THE produit, celui pour qui mon coeur fait un gros BOOM. 



Ce qu'en dit la marque : 
Une formule waterproof ultra résistante, idéale comme fond de teint ou comme correcteur, avec une tenue inégalée de 16 heures. Véritable écran anti-humidité, ce produit non gras, imperméable à l’eau, résiste aussi bien à la pluie qu’aux larmes. Cette formule laisse sur la peau un léger voile uniforme d’une couvrance moyenne à forte ainsi qu’un fini satiné parfaitement naturel.




Ce que moi j'en ai pensé :
Chez mac, je suis NC 30, alors quelle surprise quand la makeup artist m'a conseillé NC 35 comme teinte pour ce produit. Un peu septique au début, je décide de lui faire confiance, après tout c'est quand meme son métier. 

Je le teste en direct dans ma vidéo : FIRST IMPRESSION (oui oui clique ici, car en plus d'être une makeup artist, makeup addict, blogueuse je suis aussi youtubeuse)

Bref, comme vous le voyez dans la vidéo, je l'applique au doigt et le travaille au pinceau. 
La couleur est finalement parfaite, elle est pile de ma carnation même si dans la vidéo, vous voyez que j'hésite, finalement je l'adore, c'est la couleur qu'il me fallait. 
Le produit s'étire vraiment bien, il se travaille rapidement, sans amas de produits. 
Mon teint est vraiment unifié mais je ne retrouve pas la couvrance forte que promet la marque, tant mieux car j'aime garder un effet naturel. 

Je décide de ne pas poudrer mon teint pour voir ce que le produit vaut réellement. 

Quelques heures après, petite inspection du teint : 
le teint est toujours unifié, il n'a absolument pas bougé. 

Son prix : 
34 euros  (dispo sur le site de mac et en boutique)

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samedi 14 novembre 2015

Ce fameux Vendredi 13 Novembre 2015

J'écris car il est important de se souvenir. J'écris aussi peut être pour réaliser ce qu'il vient de se passer ce fameux jour, un peu comme on dit que les paroles s'envolent et que seuls les écrits restent, même si au fond, je pense qu'aucun français ne risque d'oublier.

Ce vendredi 13 novembre, la France a encore connu l'effroi, le chaos pour la seconde fois cette année. 


Ce qu'il vient de se passer nous fait prendre conscience de ce que vivent tous les jours, des millions de personnes à travers de le monde, qu'ils soient chrétiens, musulmans, juifs, bouddhistes ou autre.

Le terrorisme n'a pas de nation, le terrorisme n'a pas de couleur, le terrorisme n'a surtout aucune religion.

Souvent, on tend l'oreille en écoutant le journal, en se disant : les pauvres. Puis un jour, alors que les français vivaient leur vie, les monstres ont aussi frappé chez nous.
Certains dînaient, d'autres supportaient leur équipe, d'autres encore dansaient et chantaient, et d'un coup, le cauchemar !

Quant à moi, non, je n'ai pas peur. Non, je ne tournerai pas le visage lorsque je croiserai une personne, en me demandant si c'est un danger ou non. 

Emiliano Zapata a dit : mieux vaut mourir debout que de vivre toute une vie à genou !


N'oubliez pas que ca peut arriver n'importe quand, n'importe où. Soyez vigilants mais ne sombrez pas dans la panique.

Et surtout n'oubliez pas que peu importe nos religions, nous ne sommes pas différents, bien au contraire !

I see humans but not humanity

#prayforparis